PONT-AUDEMER – La cour de l’élection s’affiche
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La cour de l’élection s’affiche, côté venelle de l’épagneul. Pour découvrir…
– Hé ! Pourquoi ça s’appelle la Cour de l’élection ?
– Ben… En fait, on ne sait pas. Ce que l’on sait, c’est que lorsque Philippe Auguste reprend la ville aux anglo-normands en 1204, il lui accorde une charte communale. Mais il y installe aussi le siège d’un bailliage tout spécialement pour un de ses hommes de main, Lambert Cadoc, chef d’une bande de routiers, qui s’était mis au service du roi de France lors de l’annexion du duché de Normandie. Ce dernier pressure la ville et ses habitants, multipliant taxes et détournements. Les Pont-Audemériens vont se plaindre au roi qui relève Cadoc de ses fonctions et supprime, vers 1219-1220, le bailliage qui sera par la suite rattaché à celui de Rouen.
– Et donc ?
– On peut supposer que les pont-audemériens vont se montrer défiants et réclamer un processus de justice et de gouvernance un peu plus favorable. La cour de l’élection avec son double balcon serait un endroit idéal pour tenir la population au courant.
– Et c’est tout ce que l’on sait ?
– Je n’ai pas mieux ! Nathalie non plus.
Sur ce dessin capté dans la cour de l’élection, le double-balcon est derrière vous. Vous ne savez pas où est la cour de l’élection ? Rendez-vous au n°38 de la rue de la République, le long du marchand de fruits et légumes. Vous y êtes ? Pénétrez dans la cour et dessinez droit devant ! Une lumière sourd au fond de la cour éclaboussant un passage. Passez sous les bâtiments à colombages et vous voici dans la venelle de l’épagneul. Devinez où vous sortirez finalement.
– Tout cela dans une carte postale ?
– Oui.